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Mettons-nous nos jeunes athlètes en situation d’échec?

Published: 2021-01-14
Mettons-nous nos jeunes athlètes en situation d’échec?
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Bien sûr, il ne s’agit pas de nous comme parents ou entraîneurs, mais plutôt des mesures que nous avons été obligés de mettre en place pour faire face à la pandémie de COVID-19. Depuis des mois, dans bien des pays et des États, le vide d’activités sportives crée un manque inouï auprès des jeunes sportifs. 

Pour contrer la propagation de la maladie, on a dû mettre à « pause » la plupart des sports, provoquant du même coup non seulement l’impossibilité de pratiquer cette activité qui les passionne, mais les empêchant aussi de voir leurs amis et leurs entraîneurs. N’oublions pas que pour un sportif, la compétition représente un élément essentiel de leur développement et un cadeau qui les incite à travailler encore plus fort et à aller plus loin.

Aujourd’hui, presque tout est arrêté, ou, au moins, ralenti. Plus encore, rien n’indique quand la situation reviendra à la normale. Or, cette incertitude ajoute au problème. Bien des jeunes auront l’impression d’avoir perdu leurs repères, de ressentir un malaise et un vide dans leur vie. Cela est, par ailleurs, une réaction tout à fait normale face à une situation qui ne l’est pas.

Tout cela crée un défi colossal pour les jeunes athlètes, et peut-être encore davantage sur les entraîneurs. Plusieurs estiment que la COVID privera le sport et la société d’athlètes prometteurs qui s’écarteront du parcours déjà tracé pour eux. L’une des conséquences de cette privation de sport et de compétitions sera probablement une désaffectation tant du niveau de la participation que du développement des jeunes.

Plusieurs spécialistes remarquent ou craignent que tout ce temps non planifié, cette inactivité forcée et le manque de socialisation créent suffisamment d’impact pour causer une certaine détresse psychologique ou de l’anxiété.

Notre rôle de parents ou d’entraîneurs passe donc par le réconfort et l’établissement de quelques notions pour les aider. D’abord, le jeune doit, en autant que possible, conserver la même routine de vie et d’exercice qu’avant. Bien entendu, il n’y aura peut-être pas de compétitions ni même l’enthousiasme des autres pour les motiver, mais le fait de conserver les habitudes de travail diminue l’embarras face à l’avenir.

Parallèlement, on doit les aider à garder contact avec leur entourage sportif. Même si les rencontres physiques sont restreintes ou même prohibées, la technologie, les vidéoconférences et autres moyens du genre permettent de rester près des amis.

Dans un second temps, c’est l’occasion idéale pour étudier certains aspects techniques de leur sport et voir comment il est possible d’améliorer les habiletés. Le temps n’est désormais plus un problème… au contraire. Alors aussi bien en profiter.

Ensuite, il est peut-être temps de diversifier les passe-temps ou de renouer avec une passion un peu oubliée. Il suffit de se rappeler que le sport reste ce que tu fais et non ce que tu es!

Mais surtout, il ne faut pas que le jeune s’isole. Si vous ne vous sentez pas bien, il faut en parler. Les gens qui vous aiment trouveront les moyens de vous aider.